Nos contributrices et contributeurs

Je suis historienne des sciences, maître de conférences à l’Université Paris-Saclay et membre du laboratoire EST (UR Etudes sur les Sciences et les Techniques). Mes recherches visent à comprendre les mécanismes et enjeux sous-jacents à la médicalisation de l'agriculture, en m'intéressant plus précisément aux usages des médicaments en élevage et à leur influence sur la manière de concevoir la santé animale, entre médecine humaine, médecine vétérinaire et sciences de l'agriculture.

Dans le projet AMAGRI, je m’intéresse aux différents usages des antibiotiques en élevage, à leur régulation ainsi qu’à la manière dont le problème de l’antibiorésistance s’est articulé aux enjeux de professionnalisation des vétérinaires français jusqu’aux années 1970.

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Je suis inspectrice de la santé publique vétérinaire, en poste à la Direction générale de l’alimentation du Ministère en charge de l’agriculture. J’ai rejoint le projet AMAGRI dans le cadre du Master PAGERS, Politiques Publiques et Gouvernements Comparés, parcours « Politique de l’Alimentation et Gestion des Risques Sanitaires », dispensé par l’Ecole Nationale des Services Vétérinaires et l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon.

J’ai travaillé sur la démarche de classification des antibiotiques d’importance critique pour en approcher les différentes expressions aux niveaux international, européen et national. Pour cela, je me suis intéressée à la trajectoire d’une molécule en particulier, la colistine. Ces réflexions s’inscrivent dans un cadre plus général de confrontation entre enjeux de santé et enjeux commerciaux, et de leur prise en compte dans les instances normatives internationales et européennes.

Je suis sociologue chargé de recherche au CNRS et rattaché à l'IRISSO. Mes recherches s’intéressent à la production des connaissances scientifiques et réglementaires dans le secteur de la chimie (produits chimiques industriels, pesticides, médicaments humains et vétérinaires). Je m'intéresse actuellement aux circulations de pesticides et d’antibiotiques vétérinaires à l’échelle globale.

Dans le cadre du projet AMAGRI, j’enquête à la fois sur les politiques publiques adoptées pour réguler la prescription d’antibiotiques en élevage et sur la production de l’expertise internationale sur l’antibiorésistance. Je m’intéresse en particulier aux formes de savoir et d’expertise mobilisés pour catégoriser certaines molécules comme « antibiotiques critiques » (dans le cadre du paquet « médicament vétérinaire » adopté par l’Union européenne début 2019) et aux initiatives internationales de lutte contre l'antibiorésistance (Codex Alimentarius).

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Je suis docteure en science politique depuis 2017. Mes recherches croisent la sociologie des groupes professionnels, de l’action publique, des mobilisations collectives et des études de genre. 

Mon travail doctoral s’est intéressé à l’institutionnalisation des politiques d’égalité professionnelle en agriculture et à la structuration d’un engagement féminin au sein des organisations professionnelles. Je mène par ailleurs des recherches sur l’histoire des luttes féministes et lesbiennes. Un premier post-doctorat m’a amené à travailler sur le marché de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires territoriaux, tandis qu’un autre projet collectif me permet d’enquêter sur la construction du problème public de l’amiante dans la fonction publique d’Etat.

AU sein du collectif AMAGRI, je conduis une enquête centrée sur les filières porcine et avicole afin d’étudier les évolutions des modèles économiques de la profession vétérinaire (structuration de holdings et de réseaux de cabinets, développement de services ou de biens sur le marché de la santé animale) ainsi que l’implication de la profession aux différentes échelles de la production et de la distribution du médicament vétérinaire.

Chercheuse post-doctorante en sciences sociales de la santé à l’IRISSO (Université Paris-Dauphine), j’ai rejoint le projet ROADMAP (Rethinking of antimicrobial decision-systems in the management of animal production) en juin 2021.

Mes recherches doctorales ont porté sur la prescription d’antidouleurs en médecine générale. Elles retraçaient la trajectoire de deux antalgiques massivement prescrits par les médecins généralistes (tramadol et dextropropoxyphène). J’ai alors cherché à retracer les raisons de leur succès afin de comprendre pourquoi et comment les médecins choisissent de prescrire un antidouleur plutôt qu’un autre.  Mes travaux s’inscrivent donc à la fois dans le champ de la sociologie de la santé mais aussi dans celui des Science and Technology Studies.

Au sein du collectif AMAGRI, je travaille plus spécifiquement sur la question des industries qui développent, fabriquent et commercialisent les médicaments utilisés en médecine vétérinaire.

Post-doctorant à l’IRISSO (CNRS – INRAE – Université Paris-Dauphine), j’ai une double formation de docteur en sciences sociales (EHESS) et d’ingénieur en biosciences (INSA Lyon). Mes recherches se situent au croisement de l’histoire et de la sociologie des sciences, de l’histoire environnementale, et de la sociologie de l’expertise et de l’action publique. Elles portent sur les savoirs et l’action publique touchant au domaine de la santé environnementale aux XXe et XXIe siècles.

Dans ma thèse, je me suis intéressé à la trajectoire scientifique, sociale et politique d’une famille de substances chimiques, les PCB (polychlorobiphényles), utilisés à de nombreuses fins à partir des années 1930 et considérés depuis la fin des années 1960 comme des polluants persistants et omniprésents dans l’environnement, à l’échelle mondiale. J’ai étudié la construction et le gouvernement de dommages, de problèmes, de dangers et de risques associés à cette famille de substances, à différentes échelles (internationale, nationale et locales).

Au sein du collectif AMAGRI, et avec le support financier de la Fondation de France, je m’intéresse en particulier aux savoirs et à l’action publique sur la composante environnementale du problème de l’antibiorésistance (notamment ce qui concerne les rejets et la circulation d’antibiotiques et de bactéries résistantes dans l’environnement), dans le contexte du déploiement du mot d’ordre « One Health ».

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Je suis sociologue au Cirad (France, UMR Moisa). Je conduis des recherches sur les risques sanitaires et la santé globale, en lien avec les enjeux de développement dans les pays sous régime d'aide. Les risques que j’étudie sont principalement liés à l'élevage, et plus précisément les maladies infectieuses émergentes et les phénomènes d'antibiorésistance, dans le contexte de la mise en œuvre du concept One Health. 

Je travaille actuellement au Mozambique sur le marché des médicaments vétérinaires et le plan national de réduction des risques d'antibiorésistance.

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Je suis chercheur en sociologie à INRAE (IRISSO, Université Paris-Dauphine).

Je travaille sur les politiques publiques de santé animale et la profession vétérinaire, plus particulièrement sur la régulation du médicament vétérinaire. Mes recherches portent sur le problème public de l’antibiorésistance, les transformations de la médecine vétérinaire rurale, le marché du médicament vétérinaire et le rôle des acteurs agricoles et agroalimentaires dans l’encadrement des usages d’antibiotiques en élevage. Je coordonne notamment les projets AMAGRI et ROADMAP.

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Chercheuse en sociologie à l’INRA (IRISSO, Université Paris-Dauphine), je travaille pour le projet ROADMAP (Rethinking of antimicrobial decision-systems in the management of animal production (H2020, 2019-2023), en mobilisant des méthodes qualitatives et quantitatives.

Je suis l'auteure d'une thèse de science politique sur la santé au travail des agents de l’État en abattoir de boucherie. Je m'intéresse à l'agriculture et au monde rural, au prisme des politiques publiques et des pratiques des acteurs étatiques et agroalimentaires. Dans ma thèse, je propose une ethnographie de l’abattoir, vu au travers du travail des agents de l’État. J’analyse les enjeux de santé au travail de ces agents en charge du contrôle des viandes en abattoir et m'interroge sur la manière dont les conditions de travail et les TMS de ces agents impactent la légitimité de leur mission, modifient les représentations liées à leur métier et questionnent en profondeur leur groupe professionnel.

Dans un précédent contrat postdoctoral, j’ai travaillé sur les politiques de santé globale, en particulier sur le nexus Santé-Biodiversité et sur les régulations entre santés animale, humaine et des écosystèmes. Mes recherches se concentraient sur les politiques liées au déploiement du mot d’ordre One Health et aux catégories professionnelles et d’action publique mobilisés (les professionnels de la santé animale et humaine, les écologues).

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Je suis politiste, maîtresse de conférences à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne et membre du CESSP (UMR 8209). Mes recherches s’intéressent à la fabrique des politiques environnementales, à la croisée de la sociologie de l’action publique et de la sociologie politique environnementale. Ma thèse a porté sur les politiques territoriales de biodiversité et j’ai également travaillé dans le cadre du projet Influbio (Ittecop) sur la gouvernance environnementale du canal Seine Nord Europe. Dans le cadre du projet AMAGRI, je m’intéresse à la fabrique intersectorielle des politiques de lutte contre l’antibiorésistance. J’enquête sur les relations de travail entre les administrations, les élus et les experts de la santé humaine, de la santé animale et de la composante environnementale.

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Sociologue au laboratoire ASTER à Mirecourt, j’ai une double formation d’ingénieure agronome (AgroParisTech, spécialisation sciences animales) et de docteure en sociologie de l’agriculture. Mes travaux actuels portent sur les processus d’innovation technique liés à la transition agro-écologique de l’élevage. Je m’intéresse plus particulièrement aux méthodes alternatives de gestion de la santé des animaux et aux conduites d’élevage qui sont développées par les associations d’éleveurs « pâturants ».

Dans le projet AMAGRI, j’étudie les transformations de la profession vétérinaire en me concentrant sur les cabinets ruraux qui ont une clientèle mixte (canine/élevages de ruminants). Il s’agit de décrire et d’analyser l’évolution de l’activité de ces cabinets, qui comprend les soins directs aux animaux, la prescription de médicaments mais aussi le développement de nouveaux services tels que les audits d’élevage, les suivis de troupeau, ou les méthodes de soins alternatives (phyto-aromathérapie).

Plus d’informations sur Transhumances et Researchgate

Je suis historien, maître de conférences en histoire de la médecine et de la santé à l’Université de Strasbourg et membre du laboratoire SAGE (Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe). Mes recherches portent sur l’histoire de la médecine et de la santé depuis le 19e siècle, en combinant les échelles locales, nationales et internationales.

Mes recherches doctorales ont traité de l’histoire de la grippe en France. A l’université de Zürich, en tant qu’assistant de recherche et d’enseignement à la chaire d’histoire de la médecine, mes enquêtes se sont tournées vers l’histoire des relations entre santé humaine et santé animale, dans une perspective d’histoire des savoirs et de l’action publique.

Dans le cadre du projet AMAGRI, je conduis une recherche sur l’histoire des régulations internationales du problème de la résistance aux antibiotiques dans les élevages.

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