Post-doctorant à l’IRISSO (CNRS – INRAE – Université Paris-Dauphine), j’ai une double formation de docteur en sciences sociales (EHESS) et d’ingénieur en biosciences (INSA Lyon). Mes recherches se situent au croisement de l’histoire et de la sociologie des sciences, de l’histoire environnementale, et de la sociologie de l’expertise et de l’action publique. Elles portent sur les savoirs et l’action publique touchant au domaine de la santé environnementale aux XXe et XXIe siècles.

Dans ma thèse, je me suis intéressé à la trajectoire scientifique, sociale et politique d’une famille de substances chimiques, les PCB (polychlorobiphényles), utilisés à de nombreuses fins à partir des années 1930 et considérés depuis la fin des années 1960 comme des polluants persistants et omniprésents dans l’environnement, à l’échelle mondiale. J’ai étudié la construction et le gouvernement de dommages, de problèmes, de dangers et de risques associés à cette famille de substances, à différentes échelles (internationale, nationale et locales).

Au sein du collectif AMAGRI, et avec le support financier de la Fondation de France, je m’intéresse en particulier aux savoirs et à l’action publique sur la composante environnementale du problème de l’antibiorésistance (notamment ce qui concerne les rejets et la circulation d’antibiotiques et de bactéries résistantes dans l’environnement), dans le contexte du déploiement du mot d’ordre « One Health ».

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